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Nouvelles d'Iran

Nouvelles d’Iran s’intéresse à l’actualité de la société civile en Iran et le combat citoyen pour les droits humains et l’environnement.

Une Iranienne se rase la tête et va dans la rue sans voile

Une Iranienne se rase la tête et va dans la rue sans voile




En envoyant sa photo au groupe Facebook My Stealthy Freedom, une Iranienne affirme : "J'ai vendu mes cheveux pour aider ces adorables petits anges atteints de cancer. Quand je sors dans la rue, je me dis 'Pas de cheveux, pas de police des mœurs!' Ceux qui me disent toujours de me voiler les cheveux n'ont plus aucune bonne raison de m'arrêter à présent."


En Iran, porter le voile est obligatoire pour les femmes. La loi demande à ce qu'elles cachent leurs cheveux. Depuis l'accession de Rohani à la présidence, d'autres lois "anti-femme" ont été adoptées. L'une d'elles en l'occurrence a suscité l'indignation générale : la légalisation du mariage entre un père et sa fille adoptive. Cette loi a été mise en œuvre par le gouvernement Rohani le 19 novembre 2013. Une loi où le rôle du père est confondu avec celui du mari et avec laquelle les enfants ne peuvent être en sécurité, une loi qui légalise la pédophilie et normalise le crime, selon les militants des droits humains. Rappelons en outre que l’âge légal de mariage pour les filles avait été élevé à 18 ans en 1974, mais en 1979 les mollahs l'ont abaissé à l'âge douloureusement précoce de 13 ans.


En Iran, une femme vaut la moitié d’un homme dans le droit à l’héritage, mais aussi dans un code pénal reposant sur la Loi du Talion qui prône un châtiment équivalent au crime commis. Les représailles prévues par la loi ne sont d’ailleurs pas égalitaires selon le sexe de l’accusé. Ainsi, le châtiment du crime commis à l’égard d’une musulmane sera apprécié à l’aune du statut inférieur de la femme, et le dédommagement qu’elle obtiendra ne pourra excéder la moitié de celui qui serait accordé à un homme dans les mêmes circonstances. Les femmes se voient également interdire l’exercice du métier de juge, qui demande d'après les mollahs des facultés mentales que les femmes ne posséderaient pas. En justice, le témoignage de deux femmes équivaut à celui d’un seul homme.

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